Emile Henry.
De la propagande par le fait au terrorisme anarchiste.
Collection "Biographies" - 276 pages dont 16 dâiconograhie couleur
A la fin du 19Ă©me siĂšcle, dĂ©jĂ , le capitalisme Ă©tait dur aux gueux. En ce temps lĂ , lâarmĂ©e n'hĂ©sitait pas Ă tirer dans la foule qui rĂ©clamait trois sous ou du pain.
Les anarchistes adeptes de l'ACTION DIRECTE, dĂ©cidĂšrent alors que trop c'Ă©tait trop et que, dĂ©sormais, ça allait ĂȘtre pour un Ćil les deux, et pour une dent, la gueule. Et ils se lancĂšrent dans la PROPAGANDE PAR LE FAIT.
Il s'agissait de faire comprendre aux tĂȘtes couronnĂ©es, aux patrons, aux magistrats, aux militaires, aux policiers, aux ecclĂ©siastiques..., qu'ils n'Ă©taient pas Ă l'abri de la violence sociale. Et il s'agissait, Ă©galement, de montrer au peuple que les "MaĂźtres du monde n'Ă©taient pas immortels.
Ce fut un fiasco total !
La répression mit les adeptes de la "Propagande par le fait" à genoux et s'abattit sur tous ceux qui avaient une vision plus politique et sociale de la révolution. Et "la populace hurla avec les loups.
Aussi, désabusés, certains crurent bon de surenchérir et de rompre avec la légitimité d'une violence sociale ciblée pour embraser la cause d'un TERRORISME aveugle frappant aussi bien les "Maßtres du monde" que le citoyen lambda.
Emile Henry, en se revendiquant de l'explosion d'une marmite à renversement qui fit cinq morts au commissariat de la rue des Bons Enfants en 1892 et en balançant une bombe au café terminus en 1894, fut de ceux là .
Ce livre nous raconte son histoire. Celle, impensable, d'un anarchiste tirant "dans le tas" au motif que le peuple, en refusant de se révolter, cautionnait le systÚme dominant.
Une histoire qui, par les temps de désespérance sociale qui courent aujourd'hui, est susceptible, hélas, de redevenir d'actualité.
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